CÔNG BINH, la longue nuit Indochinoise

LAM LÊ

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CÔNG BINH, la longue nuit Indochinoise

Un film de LAM LÊ

2013 | Documentaire | 1H56 mn | ADR Productions

Producteur
ADR Productions
+33 1 79 63 17 20
adr@adr-productions.fr

Distributeur
ADR Productions
+33 1 79 63 17 20
adr@adr-productions.fr

Site du film

Synopsis

A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation. Ils étaient les pionniers de la culture du riz en Camargue. Considérés injustement comme des traîtres au Viet Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France. Cinq sont décédés pendant le montage du film. Ils racontent aujourd’hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l’opprobe qui a touché même leurs enfants. Une page de l’histoire entre la France et le Viet Nam honteusement occultée de la mémoire collective.

On the eve of the Second World War, twenty thousand Vietnamese people were recruited in French Indochina and were forced to come work in French weapon factories to stand in for workers who had been sent to fight the Germans. Mistaken for soldiers, they were stuck in France after the defeat in 1940; during the Occupation, these workers – who were called “Cong Binh” – were left at the mercy of the Germans and lived like pariahs. They were pioneers in rice culture in the Camargue. Wrongly accused of betraying their native Viet Nam, they were all actually great followers of Ho Chi Minh and rooting for the Independence in 1945.

The film follows around two dozen survivors in Viet Nam and in France. Five of them died during the editing of the movie. They tell us today what their everyday life in a colonized country was like. Here is a page of the history between France and Viet Nam which has shamefully ben erased from the collective memory.

Réalisateur
LAM LÊ

Né en 1948, Lam Lê quitte son pays natal avec sa famille en 1954, à la suite de la guerre d'Indochine. Après des études à l'École des beaux-arts de Paris, il débute au cinéma comme story-boardiste puis comme assistant-réalisateur, travaillant sur des films comme Garde à vue, de Claude Miller1. Après un court-métrage en 1980, Rencontre des nuages et du dragon, il tourne en 1983 son premier long-métrage, Poussière d'empire, dans lequel il revient sur la période coloniale. Le film est très remarqué à sa sortie, mais ses projets suivants - notamment une adaptation de La Marque jaune - ne voient pas le jour. Il se reconvertit alors dans le film publicitaire, domaine dans lequel il devient un réalisateur réputé. En 2004, plus de vingt ans après Poussière d'empire, il entame le tournage de son second long-métrage, Vingt nuits et un jour de pluie. En 2013, il signe Công Binh, la longue nuit indochinoise, un film documentaire sur les travailleurs indochinois réquisitionnés de force pour travailler en France pendant la Seconde Guerre mondiale, primé au Festival International du Film d'Histoire de Pessac et au Festival international du film d'Amiens.


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