D'UNE PIERRE DEUX COUPS

FEJRIA DELIBA

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D'UNE PIERRE DEUX COUPS

Un film de FEJRIA DELIBA

2016 | Fiction | 83 min | HAUT & COURT

Producteur
Ciné-Sud promotion
+33 1 44 54 54 77
thierry@cinesudpromotion.com

Distributeur
HAUT & COURT
+33 1 55 31 27 27

Site du film

Synopsis

Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui annonçant le décès d’un homme qu’elle a connu, autrefois, en Algérie. Le temps d’une journée, elle part récupérer une boite que le défunt lui a légué. Pendant son absence, ses onze enfants se réunissent dans son appartement et découvrent un pan de la vie de leur mère jusque-là ignoré de tous…

Note d’intention de la réalisatrice :
« La figure de la mère, le motif de la famille nombreuse, ses liens et ses nœuds, ou les intérieurs, et plus précisément l’espace de la cuisine, sont au cœur de mon film. Aujourd’hui encore, pour beaucoup de familles, la cuisine est le lieu de la mère. C’est l’endroit qui nourrit, qui fabrique, qui console. C’est aussi là où on communique, où des choses se disent l’air de rien, tout en faisant autre chose. Ce qui m’intéresse, ce sont les lieux où se joue l’intime, et la cuisine symbolise parfaitement cette intimité partagée, ce que l’on a en commun. Déjà dans mon court-métrage Le petit chat est mort, sorti en 1991, je faisais entrer Molière dans la cuisine d’une HLM! C’était l’histoire d’une lycéenne qui demande à sa mère, une femme algérienne qui parle mal le français de l’aider à apprendre un extrait de L’Ecole des femmes. C’est pour la fille une façon de communiquer, et la mère le sait bien. Mais du fait qu’elle sache tout juste déchiffrer, elle va prendre le texte au pied de la lettre, ce qui provoque quelques malentendus… J’avais envie d’entendre les vers de Molière dans la bouche de cette femme, avec son accent, dans sa cuisine, en train de préparer le repas tout en ayant un œil et une oreille sur tout, son fils qui fait ses devoirs dans la pièce à côté, sa plus jeune fille… Ce court-métrage, ce serait le temps de l’enfance. Dans D’une pierre deux coups les enfants ont grandi, ils sont devenus adultes. Et la famille s’est agrandie autour d’un autre personnage de mère, Zayane Millia, une femme de soixante-quinze ans elle aussi algérienne. Elle a onze enfants et tous la représentent et la racontent à leur manière, de façon impressionniste. Je viens moi-même d’une famille nombreuse, dans laquelle nous sommes neuf frères et sœurs. Pour autant je n’ai pas voulu faire un film réaliste ou social, mais un film romanesque avec un goût prononcé pour le comique de situation. Pour jouer l’une des filles de Zayane, j’ai choisi Linda Chaïb, la gamine du courtmétrage qui entre-temps est devenue une femme, et qui fait le lien entre les deux récits, les deux périodes. »

Un film de : Fejria DELIBA
Scénario et dialogues : Fejria DELIBA
Image : Hélène Louvard
Son : Régis Muller
Montage son : Mourad Louanchi
Mixage : Jean-Guy Véran
Décors : Sylvie Deldon
Costumes : Malika Khelfa
Maquillage : Bénédicte Trouvé
Montage : Lilian Corbeille, Katharina Wartena, Marie Vermillard
Musique : Youssef Boukella et Luis Saldanha de l’ONB
Assistante réalisatrice : Marion Lallier
Scripte & conseillère à la réalisation : Marie Vermillard
Casting : FEJRIA DELIBA
Régie : Xavier Champagnac
Direction de production : Sylvain Blache
Coproducteur : Didier Diaz
Producteur délégué : Thierry Lenouvel
Production : Ciné-Sud Promotion
En coproduction avec : Transpalux
Avec la participation du : Centre National du Cinéma et de l’image animée et le soutien du Fonds Images de la diversité
Avec le soutien de : Ciclic-Région Centre-Val de Loire
En partenariat avec le : CNC et de la Fondation Gan pour le cinéma
Avec la participation de Haut et Court Distribution

Réalisateur
FEJRIA DELIBA

Fejria Deliba fut l’une de la « Bande des quatre » de Jacques Rivette ou Zouina dans «Inch’allah dimanche » de Yamina Benguigui, remportant de nombreux prix d’interprétation. Elle a débuté sur les planches avec Antoine Vitez. Elle est « L’Aziza » dans le clip de Balavoine, ou la femme qui s’émancipe du poids des traditions pour R. Krim. À la TV et au cinéma chez Jean-Claude Brisseau, Olivier Assayas, Solveig Anspach, Mehdi Charef, Cédric Kahn, Olivier Ducastel et Jacques Martineau... Au côté de Leïla Bekhti elle tourne pour Nora Hamdi ou Géraldine Nakache et Hervé Mimran dans «Tout ce qui brille»... Elle réalise son premier court métrage, « Le Petit chat est mort » (1991) a été récompensé de nombreuses fois. D’une Pierre deux coups est son premier long métrage, dont le scénario a reçu le Prix du Public au Festival Premiers Plans d’Angers 2014. Le film a reçu le Prix du Public au Festival Premiers Plans d’Angers 2016.


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