JUSQU'AU BOUT

CINELUTTE

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jusquau-bout

JUSQU'AU BOUT

Un film de CINELUTTE

1975 | Documentaire | 39 mn | Editions du Montparnasse

Producteur
Collectif Cinélutte

Distributeur
Editions du Montparnasse
0033 (0)1 56 53 56 53
http://www.editionsmontparnasse.fr/contact

Site du film

Synopsis

Jusqu’au bout dresse un portrait de la situation, dans le contexte explosif dû à la circulaire Marcellin-Fontanet (La circulaire du 23 février 1972 interdit « la régularisation de tout étranger sans autorisation de travail et sans attestation de logement »). De l’incroyable scène de recrutement en Tunisie où un sosie de David Niven fait passer, en français et sans interprète, une série d’entretiens d’embauche, à la grève de la faim victorieuse menée par des sans papiers dans l’église de Ménilmontant, le film accompagne jusqu’au bout les travailleurs immigrés dans leur lutte contre la législation discriminative dont ils sont victimes.

 

Réalisateur
CINELUTTE

Le collectif Cinélutte est officiellement créé en 1973, sous la forme d'une association non subventionnée, à la faveur du mouvement lycéen et étudiant contre la "loi Debré" sur la conscription militaire.

Il résulte du regroupement de deux classes d'âge, séparées de quelques années, qui vont se développer parallèlement avant de cohabiter.

Trois de ses membres (Mireille Abramovici, Jean- Denis Bonan et Richard Copans) ont tour à tour participé en Mai 68 aux réalisations de l'Atelier de recherche cinématographique (ARC), à celles des États généraux du cinéma français ainsi qu'à diverses productions militantes. Les plus jeunes (François Dupeyron, Alain Nahum et Guy-Patrick Sainderichin) sont élèves à Paris dans une des deux écoles publiques d'enseignement professionnel, l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC).

Au cours de ses huit années d'existence, le groupe produit, tourne et diffuse en marge du système sept films de court et moyen métrages, inscrits dans les luttes sociales et politiques des années 1970, qui témoignent, à partir de situations et d'expériences concrètes, des formes possibles de résistance et de démocratie ouvrières.

Bonne chance la France (1974-1975. 100 mn) regroupe trois moyens métrages (L'Autre façon d'être une banque, Comité Giscard, Un simple exemple) sur la période précédant les élections présidentielles de 1974 et est présenté au Festival de Cannes 1976 dans la sélection "Perspectives du cinéma français".

S'il se réclame du marxisme-léninisme et si l'influence maoïste y est prégnante (" Au service de la Gauche ouvrière, contre le révisionnisme ", écrivait-on alors), le groupe ne dépend d'aucun parti ni d'aucune organisation.

Ont participé à la production et à la diffusion des films de Cinélutte : Daniéla Abadi, Mireille Abramovici, Olivier Altman, Jean-Jacques Bernard, Vincent Blanchet, Jean-Denis Bonan, Richard Copans, François Dupeyron, Dominique Faysse, Denis Gheerbrant, Hélène Kohen, Serge Le Péron, Françoise Liffran, François Margolin, Babette Mosche, Alain Nahum, Maggie Perlado, Eric Pittard, Franssou Prenant, Jean-Henri Roger, Guy-Patrick Sainderichin, Jean-Pierre Thorn, Françoise Varin, Paule Zajdermann.

Source : Sébastien Layerle. Introduction à "Un cinéma de lutte pour des gens en lutte".


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