Les Poilus d’ailleurs

Mehdi Lallaoui

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Les Poilus d’ailleurs

Un film de Mehdi Lallaoui

2013 | Documentaire | 116 mn | Au Nom de la Mémoire

Producteur
Au Nom de la Mémoire

Distributeur
Au Nom de la Mémoire
01 43 64 56 91
mehdilall@free.fr

Site du film

Synopsis

Ce film construit en tiroirs passe en revue un à un les contingents de l’empire : les soldats d’Afrique du Nord, les tirailleurs sénégalais, les travailleurs chinois, les combattants indochinois, antillais, kanaks et malgaches. Au total, plus de 600 000 hommes des colonies que l’on fit venir des quatre coins de l’Empire. Ce découpage est ponctué par les portraits de coloniaux réalisés par le peintre suisse Eugène Burnand, qui peignit entre 1917 et 1920 des dizaines de fantassins issus de tous les pays de l’Entente et de leurs colonies. Lallaoui a surtout puisé dans les archives audiovisuelles du ministère de la défense (Ecpad) pour illustrer la guerre des soldats coloniaux : l’arrivée dans les ports, les défilés militaires fusils à l’épaule, les cantonnements, les usines, les tranchées… Il s’est également servi d’images fixes et animées : la caméra zoome puis s’attarde sur la carte d’identité d’Abdoulaye N’Diaye, ancien tirailleur sénégalais, mort en 1998, à l’âge de 104 ans

Réalisateur
Mehdi Lallaoui

Mehdi Lallaoui est réalisateur et écrivain. Il est, avec Samia Messaoudi et Benjamin Stora, co-fondateur depuis 1990, de l’association Au Nom de la Mémoire. Celle-ci est axée autour de trois thèmes qui s’entrecroisent : les mémoires ouvrières liées souvent à l’immigration ; les mémoires urbaines, et en particulier la banlieue, et enfin les mémoires issues de la colonisation. Publication d’ouvrages, réalisation de films documentaires, production d’expositions itinérantes, animation de rencontres-débats… le travail d’Au Nom de la Mémoire prend plusieurs formes qui permettent d’aller à la rencontre d’un large public. Elle propose aussi le FIDEL, le Festival images de la diversité et de l’égalité (à Paris). L’éducation à l’histoire contemporaine de notre pays est pour l’association présidée par Mehdi Lallaoui l’un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Mehdi Lallaoui tient son désir de cinéma de cette implication citoyenne et associative. C’est en assistant à l’action de mobilisation du peuple kanak luttant pour son indépendance, au début des années 1980 en Nouvelle-Calédonie, qu’il éprouve ce besoin d’images pour répondre à la nécessité qui l’anime de témoigner et d’informer. Une décennie plus tard, en 1991, Mehdi Lallaoui signe son premier film "Le silence du fleuve" qui dénonce les crimes de la police parisienne sous les ordres du préfet Papon, le 17 octobre 1961, et qui touche également à son histoire familiale. Il a notamment réalisé plusieurs films sur des sujets touchant à différents pans des histoires croisées de l’Algérie et de la France, dont "Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945" qui a reçu, en 1995, le Grand prix du meilleur film documentaire au Festival du film historique de Rueil-Malmaison, et le premier prix (catégorie événement politique) du Festival international du scoop et du journalisme d’Angers.

Les recherches préalables à ses documentaires ont souvent nourri son écriture lui permettant de produire des ouvrages et des films qui se répondent et ouvrent les champs de la connaissance… « Au nom de la mémoire ».

En 1989, il fut en 1989, dirigeant du mouvement associatif Black Blanc Beur en région parisienne.

  FILMOGRAPHIE   BIBLIOGRAPHIE
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