MARÉE NOIRE ET COLÈRE ROUGE

René VAUTIER

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MARÉE NOIRE ET COLÈRE ROUGE

Un film de René VAUTIER

1978 | Documentaire | 60 minutes |

Distributeur

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Synopsis

16 mars 1978. Le pétrolier supertanker Amoco-Cadiz coule au large de Portsall, petit port du Finistère nord. Ce film s’attache à démontrer la campagne d’information mensongère qui suivit l’accident ainsi que ses conséquences écologiques désastreuses. René Vautier dénonce les mesures dérisoires prises alors par les gouvernements, les intérêts financiers, le trafic des pétroliers et ceux des remorqueurs et le rôle des médias complices de cette politique. Face à cela, la colère du peuple breton et des élus locaux qui ne furent jamais consultés.

Fiche Technique

  • AUTEUR(S)-RÉALISATEUR(S) : René Vautier
  • IMAGE : Pierre Clément, René Vautier
  • SON : Antoine Bonfanti, Soazig Chappedelaine, Frédéric Néry
  • MONTAGE : Soazig Chappedelaine
  • MUSIQUE ORIGINALE : Gilles Petit
  • PRODUCTION / DIFFUSION : UPCB (Unité de Production Cinématographique Bretagne)
  • ORGANISME(S) DÉTENTEUR(S) ou DÉPOSITAIRE(S) : Cinémathèque de Bretagne, ADAV, BnF – Bibliothèque Nationale de France.

Distinctions

  • 2017 : Festival de Cinéma de Douarnenez – Gouel Ar Filmou – Douarnenez (France) – Sélection Luttes et Cinéma en Bretagne
  • 1978 : International Film Festival Rotterdam (IFFR) – Rotterdam (Pays-Bas) – Prix du meilleur documentaire mondial
Réalisateur
René VAUTIER
La vie de René Vautier (1928-2015) pourrait se résumer à autant d’années de résistance cinématographique. Rebelle et militant, il s’est toujours efforcé de mettre «l’image et le son à disposition de celles et ceux à qui les pouvoirs établis les refusent». Et ce n’est pas sans risques qu’il a combattu avec sa caméra citoyenne pour témoigner des luttes de son époque et toujours tenter d’établir un dialogue en image. Afrique 50, premier film anticolonialiste français, inaugure le combat de Vautier. Depuis, caméra au poing, il a définitivement choisi son camp : être de l’autre côté. De la dénonciation du colonialisme aux grèves des mineurs, de la guerre d’Algérie aux années Giscard, de la marée noire aux tortures en Algérie, des luttes sociales aux luttes tout court, René Vautier n’a jamais cessé de dénoncer en images tout ce qui le révolte. Témoin crucial de son époque, il a constamment devancé l’histoire, comme le reconnaissait Malraux, quelques années après les Accords d’Evian, : «René Vautier est un français qui a vu juste avant les autres». Aujourd’hui encore, ses films font souvent écho à l’actualité et deviennent des archives d’une extraordinaire diversité (documentaire, fiction, court ou long métrage) qui nous permettent d’éclairer l’histoire contemporaine et de mettre en perspective les crises d’aujourd’hui par l’étude des luttes du passé. Cinéaste engagé, René Vautier a connu la censure sur pratiquement toute son oeuvre. Le critique Michel Boujut écrivait d’ailleurs à son propos : «C’est le réalisateur qui a eu le plus de problèmes avec la censure… et qui lui a posé le plus de problèmes.»
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