TOUS LES AUTRES S'APPELLENT ALI
Rainer Werner Fassbinder
TOUS LES AUTRES S'APPELLENT ALI
Un film de Rainer Werner Fassbinder
1974 | Fiction | 93 minutes | CARLOTTA FILMS
Producteur
TANGO FILM
+48 22 844 83 43
tango@tangoprod.com.pl
Distributeur
CARLOTTA FILMS
01 42 24 10 86
Dans l’Allemagne des années 1970, un immigré marocain et une veuve allemande d’un certain âge tombent amoureux l’un de l’autre. Ils vivent ensemble pendant quelque temps, puis finissent par se marier pour régulariser leur situation. Ils sont quand même victimes des jalousies de tous ceux qui les entourent et du racisme au quotidien dans une Allemagne hostile aux immigrés. Cette situation s’améliore malgré tout avec le temps, mais d’autres problèmes au sein même du couple les attendent.
Fiche Technique
- Titre original : Angst essen Seele auf
- Réalisation et scénario : Rainer Werner Fassbinder
- Musique : Rainer Werner Fassbinder (non crédité), Peer Raben (mixeur)
- Image : Jürgen Jürges
- Son : Fritz Müller-Scherz
- Montage : Thea Eymèsz
- Langues de tournage : allemand, arabe
- Durée : 93 minutes
- Format : 35 mm, couleur
- Date de sortie : 5 juin 1974
Comédiens
- Brigitte Mira : Emmi Kurowski
- El Hedi ben Salem : Ali
- Barbara Valentin : Barbara
- Irm Hermann : Krista
- Karl Scheydt : Albert, un des enfants d’Emmi
- Elma Karlowa : Mlle Kargus
- Anita Bucher : Mlle Ellis
- Gusti Kreissl : Paula
- Doris Mattes : Mlle Angermeyer
- Margit Symo : Hedwig
- Katharina Herberg : fille du bar
- Lilo Pempeit : Mlle Munchmeyer
- Peter Gauhe : Bruno
- Marquard Bohm : Gruber
- Walter Sedlmayr : Angermayer
- Hannes Gromball : Waiter
- Rainer Werner Fassbinder : Eugen, le mari de Krista
Prix
Festival de Cannes 1974 :
- Prix FIPRESCI
- Prix du Jury œcuménique
- Sélection officielle, en compétition
Rainer Werner Fassbinder
Naissance : 31 mai 1945 Décès : 10 juin 1982 Pays : Allemagne Métiers : scénariste, monteur, acteur, réalisateur, directeur photo, directeur artistique Rainer Werner Fassbinder. Je vous vois venir : Querelle et ses marcels. Du cinoche d'intérieur, de cuisine Helmut Schmidt dans un bar homo, où l'on s'attend à voir surgir Derrick dans le salon. Vis-à-vis de son cinéma, les clichés demeurent ou alors, ses films ont un peu été oubliés, même dans son pays d'origine. Le réalisateur a un jour comparé sa filmographie à une maison : les films en sont les pièces, les fenêtres. Manière pour le chantre du mélodrame de chambranle de porte de nous inviter, de nous dire d'entrer. C'est ouvert. Mais vous devriez accrocher toute espérance au portemanteau. Un état des lieux sera frappant : le kitsch le dispute à l'austère mais derrière le papier peint anxiogène ou les lumières criardes de tapin, une même violence. La vaste maison Fassbinder est donc devenue un musée, visité par intermittences par messieurs Haynes, Kollek et Ozon.