À BIENTÔT, J'ESPÈRE

Chris MARKER
Mario MARRET

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À BIENTÔT, J'ESPÈRE

Un film de Chris MARKER , Mario MARRET

1967 | Documentaire | 38 min | ISKRA

Producteur
ISKRA
+33 1 58 46 12 07
iskra@iskra.fr

Distributeur
ISKRA
01 41 24 02 20
iskra@iskra.fr

Site du film

Synopsis

En mars 1967 à Besançon, une grève sans précédent éclata à la Rhodiacéta, usine de textiles dépendant du trust Rhône-Poulenc. Une grève pas comme les autres, tant par sa durée que par sa forme, les revendications ne concernent pas seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie imposé par la société à la classe ouvrière. L’impact de cette lutte ne se mesure pas tant à ce qui a été obtenu (peu de choses), qu’aux déclics qu’elle a provoqués aux niveaux individuel et collectif. Par son refus de dissocier vie sociale et vie culturelle, elle a favorisé la réflexion des travailleurs sur leur identité et la nature de leur lutte. Un moment privilégié de découverte : rencontre avec les autres, syndicalistes CGT ou CFDT, communistes, découverte des activités culturelles dans l’entreprise et tout ce qui ne s’énumère pas mais qui restera dans les têtes et dans les coeurs. Un avant-goût des grandes luttes de 1968. Une manière originale de filmer l’événement qui fait appel exclusivement à ses acteurs.

Réalisation : Chris MARKER, Mario MARRET
Écriture : Chris MARKER, Mario MARRET
Image : Pierre Lhomme
Son : Michel Desrois
Montage : Carlos De Los Llanos
Une coproduction : SLON et ISKRA

Réalisateur
Chris MARKER

Chris Marker nait en 1921 à Neuilly. Il débute des études de philosophie, vite interrompues par le conflit mondial. Après la guerre, il travaille au sein de Peuple et culture, commence à écrire pour la revue Esprit et à réaliser ses premiers films dont Lettre de Sibérie qui le fit plus largement connaître. Écrivain, photographe, cinéaste et finalement artiste multimédia, Chris Marker est l'auteur d'une œuvre protéiforme et novatrice. Son goût pour l'expérimentation éclate dans La Jetée (1962), court-métrage d'anticipation annonçant ses thématiques de prédilection : le temps, la mémoire, la puissance des images. La même année, il tourne Le Joli Mai, dans les rues de Paris, dans l'esprit du cinéma direct. La décennie 70 est marquée par des films engagés dont le plus célèbre, Le fond de l'air est rouge (1977), dresse un bilan des luttes des sixties tout autour de la planète. Dans ce sillon politique, il explore les liens entre mémoire individuelle et histoire dans Sans soleil (1983) puis dans des hommages posthumes comme Le Tombeau d'Alexandre (1993). Dans les années 1990, le plus souvent en collaboration avec le Centre Pompidou de Paris, il conçoit plusieurs installations qui explorent les frontières entre réel et imaginaire. Il s'éteint à Paris à l'été 2012, faisant figure de référence pour les cinéastes contemporains.


Mario MARRET

Tour à tour opérateur radio, résistant, explorateur polaire, cinéaste militant et psychanalyste, Mario Marret (1920-2000) eut une vie mouvementée et segmentée. Cinéaste militant entre les années 50 et 60, il inscrit ses réalisations dans le registre du documentaire naturaliste et participe à l'aventure du collectif Medvedkine aux côtés de Chris Marker.


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