Abd el-krim et la guerre du rif
Daniel Cling
Abd el-krim et la guerre du rif
Un film de Daniel Cling
2010 | Documentaire | 52 mn | ANDANAFILMS
Producteur
Iskra
33 (0)1 41 24 02 20
iskra@iskra.fr
Distributeur
ANDANAFILMS
0033 4 75 94 34 67
contact@andanafilms.com
La guerre du Rif s’est déroulée officiellement de 1920 à 1926 pour mater la rébellion d’une tribu conduite par Abdelkrim au fin fond du Maroc. Qui se souvient de cette guerre ? Alors que celles d’Indochine, du Vietnam et d’Algérie ont fait l’objet de nombreuses évocations écrites ou filmées, la guerre du Rif qui engagea pourtant plusieurs centaines de milliers de combattants et des moyens considérables, qui fut pourtant la seule guerre coloniale gagnée par la France au XXe siècle, fut aussitôt oubliée dès qu’elle s’acheva. Quels démons cette page d’Histoire écrite par les Rifains réveillait-elle ? Si cette remise en cause moderne du système colonial allait devenir la première d’une universelle transfiguration, la guerre du Rif fut aussi le lieu où la barbarie moderne trouva un véritable essor, pour devenir, peu de temps après, un authentique projet de civilisation.
Auteur-Réalisateur
Daniel Cling
Image
Isabelle Razavet
Son
Philippe Fabri
Montage
Anne-Marie Leduc, Gilles Volta
Musique Originale
Frédéric Boulard
Production/Distribution
Iskra, Real productions, France Cinemaat Films, Arte France
Participation
CNC, ACSE, Le Fresnoy, Procirep, Région Nord Pas de Calais, Région Provence Alpes Côte d’Azur, Ville de Douai
Récompenses :
2011 : Primed – Prix International du documentaire et du reportage méditerranéen – Marseille (France) – Prix « Mémoire de la Méditerranée »
Daniel Cling
Daniel Cling commence sa carrière dans les Beaux-Arts, réalise des décors de théâtre et joue dans des spectacles ou films, avant de se lancer dans la réalisation de films. Fils de rescapé d'Auschwitz, il se sent concerné par les questions de mémoire et réalise plusieurs films sur la transmission de la mémoire : Héritages (1996), Il faudra raconter (2004) et Penser Auschwitz (2006). Il interroge l'héritage de Le Corbusier dans Je ne suis pas un homme pressé (2000), le projet militant dans Heureux qui communiste (2005), la lutte anti-coloniale dans Abdelkrim et la guerre du Rif. Il enseigne le cinéma au Conservatoire régional de Douai et à l'université d'Aix Marseille.