DJAM

TONY GATLIF

VOIR LE FILM
PHOTOS

DJAM

Un film de TONY GATLIF

2017 | Fiction | 97 min | Les films du losange

Producteur
Princes productions
01 45 77 48 63

Distributeur
Les films du losange
01 44 43 87 15 / 16 / 17
r.vial@filmsdulosange.fr

Site du film

Synopsis

DJAM, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de Rébétiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une française de dix-neuf ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour être bénévole auprès des réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile sur le chemin vers Mytilène. Un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir.

Note d’intention du réalisateur :
L’idée du film est né de la musique Rebetiko. Je l’ai découverte en 1983 au cours d’un voyage en Turquie où j’étais venu présenter mon film Les Princes. C’est une musique qui s’est développée dans les basfonds d’Athènes et de Thessalonique, puis dans les îles, lorsque les Grecs ont été chassés de la Turquie par Atatürk. Il n’y a jamais de colère dans cette musique, plutôt de la révolte et de la mélancolie comme dans toutes les musiques que j’aime. C’est une musique de mal aimés, mais de gens fiers d’être ce qu’ils sont. Une musique subversive. Dans le Rebetiko, les chants ont des paroles qui guérissent. J’attribue ce pouvoir au mélange des cultures. J’y crois beaucoup. Quitter son pays peut aussi apporter quelque chose de positif : de nouveaux horizons, une manière de vivre ensemble… Ce qui me plaît dans le Rebetiko, c’est cet assemblage entre Orient et Occident. Je viens de là : l’Orient et l’Occident sont en moi depuis l’enfance.Il n’est pas anodin que, dès le début du film, je montre un grillage contre lequel je fais chanter Djam ! De nombreux pays sont en train d’oublier ce qu’a été le fascisme. En sortant la hache de guerre du protectionnisme, ils nient toutce qui s’est passé depuis la chute du mur de Berlin. Même en France, cette terre traditionnellement réputée pour son accueil, un certain nombre de gens se montrent prêts à l’oublier. Cela fait peur. Djam parle aussi de cette Europe dans laquelle je ne me reconnais pas. L’Europe, la vraie, la seule, est celle du partage des cultures et de l’échange.

Écrit et Réalisé par : Tony GATLIF
Productrice : Delphine Mantoulet
Produit par : Prince production
Coproducteurs : Francis Boespflug, Stéphane Parthenay
Distribution france : Les films du losange
Directeur de la photographie : Patrick Ghiringhelli
Ingénieur du Son : Philippe Welsh
Premier assistant : Valentin Dahmani
Scripte : Andra Barbuica
Montage : Monique Dartonne
Montage son : Adam Wolny
Mixage : Dominique Gaborieau
Administrateur : Sylvain Mehez

Réalisateur
TONY GATLIF
Tony Gatlif passe son enfance à Alger avant de se rendre en France dans les années 60. Il y connaît un parcours chaotique et finit par atterrir dans une maison de redressement (une expérience qui va lui servir pour l'écriture de son premier scénario : La rage au point). La journée, il passe son temps au cinéma. En 1966, il fait une rencontre déterminante : il se rend dans la loge de Michel Simon après l'une de ses représentations. L'acteur lui écrit une recommandation pour son imprésario. Le jeune homme suit ensuite des cours d'art dramatique à Saint-Germain-en-Laye où il apprend ses textes en phonétique. Après avoir joué dans des pièces de théâtre, il réalise son premier film en 1975, La Tête en ruine. Il enchaîne avec La Terre au ventre qui a pour toile de fond la guerre d'Algérie. A partir de 1981, le cinéaste commence à traiter son thème de prédilection : il tourne en Espagne Corre gitano, le premier film qui revendique la condition gitane. Il réalise ensuite une trilogie sur ce peuple au destin mouvementé. Le premier volet évoque un groupe de gitans sédentarisés en banlieue parisienne : Les Princes (1983), titre qu'il reprendra pour fonder sa propre société de production Princes films. Il enchaîne avec un voyage à travers l'Andalousie, l'Egypte, la Roumanie, la Hongrie et la France, Latcho Drom, un hymne à la musique tsigane très remarqué à Cannes. Le dernier film de sa trilogie est Gadjo Dilo avec Romain Duris et Rona Hartner, révélée par le film. Le couple se retrouve en 1998 pour Je suis né d'une cigogne. Tony Gatlif retrouve Romain Duris avec Exils, un retour sur la terre de son enfance, l'Algérie. Le film a par ailleurs remporté le Prix de la mise en scène au festival de Cannes 2004. Il revient sur la Croisette en 2006 avec Transylvania, présenté en clôture du festival. Il faut ensuite patienter quatre ans avant de voir Tony Gatlif présenter un nouveau film : Liberté, qui offre à Marc Lavoine le rôle d'un "Juste" qui s'évertue à protéger un groupe de tziganes durant la Seconde Guerre mondiale. En 2012, le réalisateur abandonne le monde des gitans pour se consacrer à Indignados, un film documentaire sur l'Europe des Indignés, ces manifestants qui se rassemblent contre les injustices de la société. Il retrouve l'univers des gitans en 2014 avec Geronimo, dans lequel il fait essentiellement jouer des acteurs inexpérimentés. Rythmé par la danse, le film traite de thèmes liés au monde de la rue, dans lequel des jeunes cherchent la liberté. Un film engagé, dont le réalisateur puise l’inspiration dans son histoire personnelle. Il revient trois ans plus tard avec Djam, un film sur l’exil dans lequel la prometteuse Daphne Patakia erre sur la frontière entre la Grèce et la Turquie. En 2021 sort Tom Medina, qui suit un jeune délinquant (dont le parcours ressemble à celui du cinéaste dans ses jeunes années) qui cherche à se réinsérer dans une Camargue sauvage et mystique.

VOIR LA BANDE ANNONCE
MÉDIAS