LES MASSACRES DE SÉTIF, un certain 8 mai 1945

Mehdi Lallaoui
Bernard LANGLOIS

ACCUEIL | Anti Colonial | LES MASSACRES DE SÉTIF, un certain 8 mai 1945
VOIR LE FILM
PHOTOS

LES MASSACRES DE SETIF UN CERTAIN 8 MAI 1945 AFFICHELES MASSACRES DE SETIF, Un certain 8 mai 1945 2LES MASSACRES DE SETIF, Un certain 8 mai 1945les massacres setif

LES MASSACRES DE SÉTIF, un certain 8 mai 1945

Un film de Mehdi Lallaoui, Bernard LANGLOIS

1995 | Documentaire | 56 mn | Au Nom de la Mémoire

Producteur
Au Nom de la Mémoire
Point du Jour
01 75 44 80 80
agence@pointdujour.fr

Distributeur
Au Nom de la Mémoire
01 43 64 56 91
mehdilall@free.fr

Site du film

Synopsis

Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. A Alger, à la faveur des manifestations pour la victoire, apparaît pour la première fois le drapeau algérien revendiquant ainsi l’indépendance. Mais à Sétif, le porte-drapeau est abattu en tête du cortège et une émeute éclate. Le massacre colonial qui s’ensuit s’étendra à tout le Constantinois. La commission d’enquête n’a jamais rendu ses conclusions et une loi d’amnistie a effacé les traces de cette sauvage répression. Cinquante ans plus tard, le dossier est ouvert.

• Scénario : Bernard Langlois
• Image : Igor Ochronowicz, Brahim Zeghouda, Amar Hammami
• Son : Stéphane Kayler, Hamid Osmani
• Montage : Corinne Godeau

Réalisateur
Mehdi Lallaoui

Mehdi Lallaoui est réalisateur et écrivain. Il est, avec Samia Messaoudi et Benjamin Stora, co-fondateur depuis 1990, de l’association Au Nom de la Mémoire. Celle-ci est axée autour de trois thèmes qui s’entrecroisent : les mémoires ouvrières liées souvent à l’immigration ; les mémoires urbaines, et en particulier la banlieue, et enfin les mémoires issues de la colonisation. Publication d’ouvrages, réalisation de films documentaires, production d’expositions itinérantes, animation de rencontres-débats… le travail d’Au Nom de la Mémoire prend plusieurs formes qui permettent d’aller à la rencontre d’un large public. Elle propose aussi le FIDEL, le Festival images de la diversité et de l’égalité (à Paris). L’éducation à l’histoire contemporaine de notre pays est pour l’association présidée par Mehdi Lallaoui l’un des moyens de contribuer à construire la citoyenneté et de se battre contre les discriminations. Mehdi Lallaoui tient son désir de cinéma de cette implication citoyenne et associative. C’est en assistant à l’action de mobilisation du peuple kanak luttant pour son indépendance, au début des années 1980 en Nouvelle-Calédonie, qu’il éprouve ce besoin d’images pour répondre à la nécessité qui l’anime de témoigner et d’informer. Une décennie plus tard, en 1991, Mehdi Lallaoui signe son premier film "Le silence du fleuve" qui dénonce les crimes de la police parisienne sous les ordres du préfet Papon, le 17 octobre 1961, et qui touche également à son histoire familiale. Il a notamment réalisé plusieurs films sur des sujets touchant à différents pans des histoires croisées de l’Algérie et de la France, dont "Les massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945" qui a reçu, en 1995, le Grand prix du meilleur film documentaire au Festival du film historique de Rueil-Malmaison, et le premier prix (catégorie événement politique) du Festival international du scoop et du journalisme d’Angers.

Les recherches préalables à ses documentaires ont souvent nourri son écriture lui permettant de produire des ouvrages et des films qui se répondent et ouvrent les champs de la connaissance… « Au nom de la mémoire ».

En 1989, il fut en 1989, dirigeant du mouvement associatif Black Blanc Beur en région parisienne.

  FILMOGRAPHIE   BIBLIOGRAPHIE
Bernard LANGLOIS
Journaliste altermondialiste français, Bernard Langlois est notamment le fondateur de l'hebdomadaire Politis. Spécialiste des rapports Nord/Sud, il est membre fondateur de l'association ATTAC.
MÉDIAS

Interview