Carla's Song
Ken LOACH
Carla's Song
Un film de Ken LOACH
1996 | Fiction | 126 mn | Diaphana Distribution
Producteur
FilmFour Ltd
+44-2073964444
Distributeur
Diaphana Distribution
01 53 46 66 66
diaphana@diaphana.fr
Glasgow, 1987. George, jeune chauffeur de bus, tombe amoureux de Carla, réfugiée nicaraguayenne qui a fui la guerre dans son pays après avoir été témoin d’évènements dont elle ne veut pas parler. Un jour, George sauve Carla de justesse d’une tentative de suicide. Il décide alors de se rendre au Nicaragua avec elle sur les traces de son passé douloureux.
Récompenses: Meilleur acteur, Evening Standard British Film Award (1998), Meilleur réalisateur, Havana Film Festival (1996), Meilleur acteur, London Critics Circle Film Awards (1998), Médaille d’or du Président du Sénat Italien, Festival de Venise (1996)
Ken LOACH
Kenneth « Ken » Loach, né en 1936 d'une famille modeste, est un cinéaste britannique de cinéma et de télévision. Il suit d'abord des études de droit à Oxford où il se familiarise avec le théâtre via la Oxford Revue. Ses fréquentations le conduisent d'abord à jouer en tant qu'acteur dans le théâtre de répertoire, mais au début des années 60 il entre dans le monde de la télévision où il devient réalisateur de trois épisodes de la série Z Cars en 1964. Il se distingue vite par ses docu-dramas à forte connotation sociale (Cathy Come Home, 1966), et réalise des films de fictions tel Kes et Family Life qui marqueront les cinéphiles. Dans les années 70-80 il se fait remarquer aussi par ses documentaires engagés, tel A Question of Leadership, un documentaire sur le mouvement syndical qui a émergé lors de la grève des mineurs de plus de 13 semaines. Ce film sera censuré par la chaîne ITV qui l'a commandé mais il sera finalement diffusé sur Channel 4. C'est avec Fatherland, tourné dans le Berlin divisé par le Mur que le cinéaste accède à la reconnaissance de la critique internationale qui acclame ses films populaires à thème social ou historique, tournés dans les années 90, tel Riff-Raff, Carla's Song, Ladybird, Land and Freedom, ou My Name Is Joe. Il gagne le Prix du jury du Festival de Cannes pour Secret Défense (1990) et Raining Stones (1993). Il met à profit sa notoriété pour continuer à explorer ses thèmes de prédilection, faisant part de son engagement politique dans diverses problématiques sociales : Bread and Roses dépeint les conditions de travail inacceptables des immigrés aux USA, tandis que The Navigators fonde la chronique de la lutte syndicale des cheminots contre la privatisation du chemin de fer britannique sous le gouvernement de John Major. Just a Kiss relate les difficultés d'un couple appartenant à deux communautés différentes et It's a Free World! dénonce l'exploitation des travailleurs sans papiers après l'ouverture des frontières européennes. Le Vent se lève, où il donne sa vision de la guerre irlandaise d'indépendance et dénonce les forces d'occupation britanniques en Irlande, lui permettra d'obtenir la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1986, qui lui sera une nouvelle fois attribuée en 2016, pour Moi, Daniel Blake, qui évoque le parcours d'un menuisier au chômage en proie aux affres kafkaïennes de l'administration ainsi qu'à la cruauté du système d'attribution des aides sociales en Grande-Bretagne. Entre ces deux films multi-primés, il laissera entre autres Looking for Eric, l'histoire d'un postier dépressif qui va se reprendre en main grâce à son idole, le footballeur Cantona, Route Irish qui dénonce les ravages de la guerre d'Irak, La Part des anges et Jimmy's Hall, ainsi que des films documentaires... Ken Loach est aussi connu pour ses prises de positions publiques contre le néolibéralisme, la dérégulation économique et les privatisations, ainsi que son soutien à la cause palestinienne, notamment sa participation à la campagne BDS contre l'état colonial israélien, et au comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.