FAMILY LIFE
Ken LOACH
FAMILY LIFE
Un film de Ken LOACH
1971 | Fiction | 105 mn | SIXTEEN FILMS
Producteur
Tony GARNETT
http://tonygarnett.info/contact/
Distributeur
SIXTEEN FILMS
00 44 (0) 20 7734 0168
jack@sixteenfilms.co.uk
Le conflit entre Janice Baildon et ses parents est sans espoir. Contrainte d’avorter, déçue par son ami, Janice s’enfonce dans la schizophrénie, se retrouve de plus en plus souvent à l’hôpital et dégringole un peu plus à chaque fois. Aidée au début par le Dr Donaldson, un jeune médecin novateur, Janice subit après son départ un traitement aux électrochocs qui fait d’elle une poupée sans défense entre les mains de cliniciens incapables de comprendre l’origine relationnelle de ses troubles.
Scénario : David Mercer d’après sa pièce In Two Minds
Musique : Marc Wilkinson
Photographie : Charles Stewart
Décors : William McCrow
Costumes : Daphne Dare
Montage : Roy Watts
Ken LOACH
Kenneth « Ken » Loach, né en 1936 d'une famille modeste, est un cinéaste britannique de cinéma et de télévision. Il suit d'abord des études de droit à Oxford où il se familiarise avec le théâtre via la Oxford Revue. Ses fréquentations le conduisent d'abord à jouer en tant qu'acteur dans le théâtre de répertoire, mais au début des années 60 il entre dans le monde de la télévision où il devient réalisateur de trois épisodes de la série Z Cars en 1964. Il se distingue vite par ses docu-dramas à forte connotation sociale (Cathy Come Home, 1966), et réalise des films de fictions tel Kes et Family Life qui marqueront les cinéphiles. Dans les années 70-80 il se fait remarquer aussi par ses documentaires engagés, tel A Question of Leadership, un documentaire sur le mouvement syndical qui a émergé lors de la grève des mineurs de plus de 13 semaines. Ce film sera censuré par la chaîne ITV qui l'a commandé mais il sera finalement diffusé sur Channel 4. C'est avec Fatherland, tourné dans le Berlin divisé par le Mur que le cinéaste accède à la reconnaissance de la critique internationale qui acclame ses films populaires à thème social ou historique, tournés dans les années 90, tel Riff-Raff, Carla's Song, Ladybird, Land and Freedom, ou My Name Is Joe. Il gagne le Prix du jury du Festival de Cannes pour Secret Défense (1990) et Raining Stones (1993). Il met à profit sa notoriété pour continuer à explorer ses thèmes de prédilection, faisant part de son engagement politique dans diverses problématiques sociales : Bread and Roses dépeint les conditions de travail inacceptables des immigrés aux USA, tandis que The Navigators fonde la chronique de la lutte syndicale des cheminots contre la privatisation du chemin de fer britannique sous le gouvernement de John Major. Just a Kiss relate les difficultés d'un couple appartenant à deux communautés différentes et It's a Free World! dénonce l'exploitation des travailleurs sans papiers après l'ouverture des frontières européennes. Le Vent se lève, où il donne sa vision de la guerre irlandaise d'indépendance et dénonce les forces d'occupation britanniques en Irlande, lui permettra d'obtenir la Palme d'Or du Festival de Cannes en 1986, qui lui sera une nouvelle fois attribuée en 2016, pour Moi, Daniel Blake, qui évoque le parcours d'un menuisier au chômage en proie aux affres kafkaïennes de l'administration ainsi qu'à la cruauté du système d'attribution des aides sociales en Grande-Bretagne. Entre ces deux films multi-primés, il laissera entre autres Looking for Eric, l'histoire d'un postier dépressif qui va se reprendre en main grâce à son idole, le footballeur Cantona, Route Irish qui dénonce les ravages de la guerre d'Irak, La Part des anges et Jimmy's Hall, ainsi que des films documentaires... Ken Loach est aussi connu pour ses prises de positions publiques contre le néolibéralisme, la dérégulation économique et les privatisations, ainsi que son soutien à la cause palestinienne, notamment sa participation à la campagne BDS contre l'état colonial israélien, et au comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine.