MARBLE ASS

Želimir Žilnik

ACCUEIL | | MARBLE ASS
VOIR LE FILM
PHOTOS

imagesimages2marbleMarbelAss2 MarbelAss MarbelAss6 MarbelAss5 MarbelAss4 MarbelAss3

MARBLE ASS

Un film de Želimir Žilnik

1995 | Fiction | 86 minutes | RADIO B92

Distributeur
RADIO B92

Site du film

Synopsis

Durant la guerre, à Belgrade, les travestis Merlyn et Sanela prennent position pour la paix et offrent leurs « culs de marbre » aux soldats serbes venus du front. Mais Johnny, lui, se croit toujours à la guerre…

 » Mélangeant librement le documentaire vidéo et l’esthétique « trash », Zilnik dépeint les aventures quotidiennes de deux prostituées travesties, Merlyn et Sanela, deux Serbes qui ne se conforment pas à l’idéal patriarcal dominant du macho masculin mais qui, néanmoins, s’imposent comme les seuls gardiens du bon sens, de l’humanité, de la sensibilité – en bref, de la normalité – dans un océan d’anarchie, de violence et de lourdes frustrations économiques.  »
Pavle Levi, Disintegration in Frames: Aesthetics and Ideology in the Yugoslav and Post-Yugoslav Cinema, 2007

Fiche Téchnique

Titre Original : Dupe od mramora
Année de production : 1994
Date de sortie : 1995
Sortie française : 23 mars 2005
Genre : Drame
Origine : Yougoslavie
Format : HD (format d’origine : Beta SP)
84’, couleur

Comédiens

Vjeran Miladinović Merlinka : Merlyn
Nenad Racković : Dzoni
Suzana Zlatanović
Lidija Stevanović
Miodrag Susa
Milja Milenković : Sanela
Aleksandar Brujic
Nenad Milenković
Miljen Vojnovic
Gordan Zabaljac

Prix

Teddy Award à la Berlinale 1995

Réalisateur
Želimir Žilnik
Želimir Žilnik est un réalisateur serbe né le . Il est un des principaux réalisateurs de la Vague noire yougoslave. Il remporte l'Ours d'or au festival de Berlin pour Travaux précoces (Rani radovi) en 1969. Dès sa naissance, Zilnik fut plongé au cœur de la barbarie et de la souffrance humaine. Il voit le jour en 1942 dans le camp de concentration de Crveni Krst, en Serbie, où sa mère est exécutée moins de trois mois après, tandis que son père, résistant communiste slovène, est torturé à mort en 1944 par des Tchetniks. Elevé pas ses grands-parents, il fait des études de droit, puis prend une caméra pour explorer les marges de son pays. Dans Black Film (1971), il se présente ainsi : «Je suis avocat, je fais des films.» Belle définition pour celui qui s’évertuera, dès ses premiers courts métrages, à ne filmer que ceux que l’on cache, à faire parler ceux que personne n’écoute : la jeunesse des campagnes qui se saoule par ennui (Journal de jeunes villageois en hiver, 1967), les chômeurs les plus démunis (Sans emploi, 1968), les orphelins des rues (les Petits Pionniers, 1968), les sans-abri (Black Film), les étudiants insurgés (Mouvement de juin, 1969). Ses premiers courts métrages sont d’une force incroyable, implacable. On pense à Buñuel, aux Olvidados lorsque des enfants en loques évoquent en souriant les abus qu’ils subissent (les Petits Pionniers) ou à Terre sans pain lorsque Zilnik montre la misère à travers la façon dont elle marque les corps, jusqu’à enchaîner des gros plans de dentitions gâtées (Sans emploi).
VOIR LA BANDE ANNONCE
MÉDIAS

https